Biden : le vernis se fendille
Le vernis de M. Biden, bien propre et plus présentable, se fendille chaque jour un peu plus. La véritable personnalité du nouveau président nord-américain se dessine avec plus de précision. On savait qu’il maintenait l’ambassade US à Jérusalem, qu’il ne critiquait pas l’extension des colonies israéliennes ou encore le maintien dans les prisons de M. Netanyahu de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants, les nouvelles arrestations et les assassinats de citoyens palestiniens ; on savait qu’il persistait dans la politique trumpienne contre Cuba et le Venezuela s’offusquant de l’interpellation de la cheffe putschiste bolivienne.
Le voici insultant les chefs d’Etat russe et chinois créant ainsi des tensions dangereuses pour l’équilibre et la paix.
Drôle de manière de travailler à une coexistence pacifique, comme on disait autrefois.
Sauf que M. Biden reprenant la formule de Trump « América first », refusant égoïstement de livrer plus de vaccins à ses alliés contre la Covid, devrait faire preuve de prudence : l’impérialisme US en 2021 n’est plus celui du siècle dernier. Il peut certainement faire le mal mais trouve en face de lui des puissances capables de lui damer le pion. Et à ce jeu là, M. Biden n’est pas certain d’être gagnant.
José Fort
