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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 07:14

Désormais tout est clair : l’administration nord-américaine, le commandement sud du Pentagone, la CIA, Mme Hilary Clinton en personne ont joué et jouent un rôle déterminant dans le putsch au Honduras.

Rappel des faits

L’ambassadeur des Etats-Unis à Tegucigalpa et l’antenne locale de la CIA étaient en contact avec les chefs militaires et l’équipe dite des « politiques ». C’est le commandement Sud du Pentagone qui a donné le feu vert pour l’arrestation et la déportation du président Zelaya.

La base militaire US située à 90 kms de Tegucigalpa a assuré la logistique de l’opération « destitution ».

Une structure « assistance » aux putschistes a été mise en place à l’ambassade américaine. Plusieurs diplomates US ont été expédiés à Tegucigalpa pour « aider » les putschistes à assurer leur communication et « améliorer »  leur stratégie. Dans le même temps, des « conseillers » US ont été dépêchés auprès de l’état major de la police.

L’administration nord américaine a déploré le coup d’Etat. Le mot condamnation n’a jamais été prononcé. Une ligne de crédit a été suspendue. Mais l’essentiel de l’aide US surtout en matière militaire reste en l’état. Certaines informations indiquent  que des fonds  secrets en provenance de Washington auraient été transférés au cours des derniers jours sur des comptes à Tegucigalpa.

La « médiation » du président du Costa Rica voulue par Mme Hilary Clinton apparaît comme une tentative pour gagner du temps et « installer » les putschistes. Elle était vouée, d’entrée, à l’échec. Mais Mme Clinton espérait une réaction négative du président Zelaya afin de ternir son image. Or, c’est tout le contraire qui s’est passé. Manuel Zelaya a joué, sans y croire, la carte de la « négociation ».

Le bref retour du président Zelaya dans son pays dans la nuit de vendredi à samedi et son retrait vers le Nicaragua face à la menace policière et militaire a été suivi par des millions de latino-américains grâce aux émissions en direct de TV Sur. Selon nos informations, l’ambassade US à Tegucigalpa aurait demandé l’expulsion des journalistes de cette chaîne. Enfin, Mme Clinton en personne aurait téléphoné à Manuel Zelaya. Elle lui aurait demandé de « rester pour le moment hors du Honduras », une nouvelle solution étant « à l’étude ».

Quelle solution ? Il suffirait que M. Obama ferme la base militaire US, rappelle son ambassadeur, l’équipe de la CIA, les « conseillers », gèle TOUTES les lignes de crédit et en quelques heures les putschistes s’écrouleraient.

 

 

  

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