Un micro caché après une émission de radio avait enregistré, il y a quelques mois, une sortie de JL Mélenchon: "les communistes, j'en ai rien à foutre". Ce mardi matin sur France2, il s'attaque aux députés FDG, pour la plupart communistes, regrettant qu'ils ne soient pas les doigts sur la couture du pantalon aux ordres du FDG, c'est à dire à ses ordres. Les députés du FDG vont certainement apprécier. Petit rappel historique: les groupes communistes à l'Assemblée et au Sénat ont toujours été autonomes et ont pris leurs décisions (de vote notamment) en toute souveraineté. Parfois des différences et des divergences se sont exprimées. Rien d'anormal dans le fonctionnement démocratique d'un groupe parlementaire que l'on ne peut cantonner au rôle de supplétif.
Quelle signification donner à la multiplication des déclarations de JLM et de ses proches concernant le PCF? Ne viseraient-elles pas à casser dans un premier temps le fdg pour le recomposer à la seule sauce mélenchonniste? Après son score à l'élection présidentielle de 2007, Besencenot avait caressé l'espoir de liquider le PCF. Désormais, le "facteur" ne vit que grâce à la télé, son organisation ayant disparu des radars. Mélenchon devrait se méfier: il risque le même sort.