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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 19:31

Les « chefs » de l’Union européenne ne manquent pas de souffle. L’ancien agent recruté au Portugal par la CIA après la révolution des œillets aujourd’hui président finissant de l’UE et ses boys de Bruxelles ont fait connaître leur « mécontentement » à plusieurs pays latino-américains (Brésil, Argentine, Uruguay, Equateur, Chili, Pérou) après l’annonce de l’augmentation de leurs exportations de produits alimentaires en direction de la Russie. La presse latino multiplie les moqueries sur le thème de « l’hypocrisie » européenne tandis que plusieurs commentaires à Sao Paul et à Buenos Aires soulignent que « le temps où les anciennes puissances coloniales dictaient la politique à suivre à l’Amérique latine remonte à l’époque coloniale. »

L’UE a cru bon de suivre les Etats-Unis dans les sanctions contre Moscou aux retombées désastreuses pour les producteurs français et européens. Les sanctionneurs sont à leur tour sanctionnés. L’arroseur arrosé.

Pour l’Amérique latine, l’ouverture en grand du marché russe est une aubaine. Les ambassadeurs des pays cités plus haut ont été réunis à Moscou. Un plan général suivi d’une répartition a été proposé et est actuellement en cours d’étude dans les différentes capitales. C’est au Brésil que revient la plus grosse part. Le quotidien « Folha de Sao Paulo » annonce que 90 usines de viande brésilienne ont été réactivées afin de livrer de la viande bovine, porcine et de la volaille.» Et le quotidien d’ajouter : « Si le Brésil parvient à vendre l’ensemble du volume additionnel demandé, les recettes de sa balance commerciale s’en trouveraient considérablement accrues. Les exportations ne devraient pas se limiter à la viande : sucre, café, jus de fruit, banane… vont prendre aussi le chemin de la Russie.

L’Argentine, se prépare à multiplier ses exportations de viandes et de céréales, l’Equateur les produits de la mer, le Pérou fruits et légume, l’Uruguay et le Chili viandes, vins etc. … De l’autre côté de l’Atlantique, les producteurs se frottent les mains.

Plus près de nous, il y a des malins.

Un pays du Maghreb vient de lever le doigt : « moi aussi, je peux livrer des légumes et des fruits », a dit en substance le président de l’Association des exportateurs marocains.

José Fort

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