De Closets ressorti de la naphtaline
Pour taper sur les grévistes et le mouvement social, le pouvoir et ses médias rameutent tout ce que ce que la France compte de collabos. En la matière, l’expérience joue à plein régime.
François de Closets, ancien des chaînes de télé, reconverti dans les sciences à sa manière, toujours prêt à sortir un bouquin avec l’aide de ses « nègres » est devenu, comme l’écrivait dans les années 1970 la patronne de « l’Express », Françoise Giroud, « une fortune en dénonçant les privilèges ». Entendez par « privilèges » chez ces gens là, les conquêtes sociales.
Ah, ce de Closets, il vient d’être ressorti de la naphtaline, de sa retraite dorée, car le bonhomme ne se satisfait plus de ses judicieux placements boursiers, à son patrimoine immobilier, à ses investissements dans plusieurs domaines comme la restauration, la cosmétique et la ligne de vêtements. A la fin de sa vie, de Closets veut exister au delà de son fric. En utilisant le créneau le plus crapuleux : celui qui vise le monde du travail, le monde qu’il n’a jamais connu.
