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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:06

On ne parle que de cela. La naissance du « royal baby ». A tomber à la renverse de plaisir et de rêve. Les médias du monde entier scrutent depuis des jours et des jours l’entrée du St Mary Hospital, l’établissement ou Kate a prévu de se délivrer de son rejeton ou rejetone. Une de mes consoeurs précise qu’elle est en place depuis trois semaines et commence à se demander si elle a choisi le bon métier.

Les Anglais, nous dit-on, sont fous de joie, parient à lo loco sur le sexe du ou de la pondu et sur son futur prénom. Et voilà que depuis Buckingham Palace, la reine annonce avoir créé le titre de prince ou princesse de Cambridge pour le royal baby ainsi que pour ses possibles futurs frères et sœurs, une séparation ne pouvant être écartée le passé en témoignant abondamment. En 2011, Elisabeth II avait nommé le prince William duc de Cambridge peu avant son mariage, faisant ainsi de Kate Middleton la duchesse de Cambridge en l’épousant.

A Cambridge, une ville située à 80 km au Nord de Londres, surtout connue pour son université, on affiche son contentement. « C’est un grand honneur et je suis sûr que les gens de Cambridge apprécieront grandement cela, a déclaré Paul Saunders, le maire de la ville au Daily Mail. Tu parles. Le Paul voit la monnaie arriver à la pelle, Cambridge allant se transformer en Lourdes pour anglican.

La naissance du royal baby (est-il vraiment le fils de son père, certaines rumeurs laissant entendre le contraire ?) entraîne au Royaume uni des débordements compréhensibles. Le peuple a besoin de ce type d’histoire à la rose pour rêver et oublier ses problèmes quotidiens. Au début du siècle dernier, Lénine évoquait la religion comme « l’opium du peuple ». Le futur rejeton royal, les talibans, les Boutin et Barjot, les djihadistes et autres intégristes de tous poils confirment la justesse du propos de l’embaumé de la place rouge à Moscou.

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