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Le blog de José Fort
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22 juin 2018
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11:00
Mélania, Donald, les enfants et la guerre spatiale (Ma chronique dans « La Marseillaise week end ») Une pensée émue pour Mélania Trump. Elle aurait pu finir au bras d’un démocrate. Pire : d’un communiste. Pire : d’un nègre. Pire : Mélania a fini par épouser Trump pour des raisons qui ne nous regardent pas. Mais force est de constater qu’après ses mimiques agacées, la « first lady », comme on dit, commence à ruer dans les brancards : Mélania a fait savoir que les 2000 enfants séparés de leurs parents sans papiers et placés dans des camps, ça ne lui plait pas du tout, alors que son élégant de mari salue « ces dispositions pour arrêter que des gens se déversent dans le pays. » Sous la pression, il a été obligé de signer un décret annulant la mesure scélérate. Les « gens », c’est par exemple, selon un enregistrement diffusé par des télés américaines, une gosse Salvadorienne âgée de six ans enfermée dans un camp et séparée de son père, qu’elle ne cesse d’appeler. « Je ne veux pas qu’ils arrêtent mon père, je ne veux pas qu’ils le déportent ». C’est ces nombreux enfants pleurant derrière les barbelés et un flic s’écriant : « Nous avons ici un vrai orchestre. Il ne manque plus qu’un chef d’orchestre… » La première contestation connue de Mélania Trump aurait pu être suivie d’une seconde sur les plans de guerre spatiale. Un projet étrangement passé sous silence en France et en Europe. Or, le président nord-américain vient de signer un décret demandant au Pentagone de créer ce qui deviendrait la sixième branche des forces armées Objectif : militariser l’espace. Cette nouvelle entité viendra s'ajouter à l'armée de terre, l'armée de l'air, la marine, le corps des Marines et celui des garde-côtes. Pour Donald Trump «Nous ne pouvons pas nous contenter d'une présence américaine dans l'espace, nous devons établir la domination américaine de l'espace». A bon entendeur. La volonté de développer une force armée spatiale date de l'Administration Clinton. Elle a fait suite au projet d'Initiative de défense stratégique, la «Guerre des étoiles», voulue par Ronald Reagan dans les années 1980. Elle avait été classée dans les archives de la Maison Blanche. Trump n’a pas attendu longtemps pour la ressortir. Trump n’est pas seulement un imbécile sphérique qu’on peut tourner dans n’importe quel sens se révélant toujours aussi stupide. Il est surtout d’une dangerosité extrême pour le monde. Depuis l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se sont retirés de l’Unesco, ont coupé plusieurs financements à des structures de l’ONU et annoncé leur retrait de l’Accord de Paris sur le climat et de l’accord nucléaire avec l’Iran. Ils viennent de quitter le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Dangerosité ? Après avoir encouragé la fusion des grands du numérique en déployant le plus vaste filet jamais imaginé sur les libertés individuelles, on sait maintenant qu’il n’est pas seulement prêt à faire la guerre sur terre. Il vise aussi le feu dans l’espace. Trump est à sa manière un méchant d’exception. Un personnage à la hauteur du pire que peut receler une partie de la société nord-américaine qui l’a engendré. José Fort
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