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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 21:33

Nelson Mandela vient de fêter 91 printemps. Cet homme hors du commun, aujourd'hui, est reconnu dans le monde entier comme une figure de courage, d'intelligence,d'abnégation. Il y a une vingtaine d'années son nom était inconnu de 85% des Français. Le  Parti communiste français, les  jeunes communistes, "l'Humanité" ont mené pendant de nombreuses années une campagne pour la libération de Nelson Mandela. Certains se souviennent, peut-être, des manifestations devant l'ambassade sud africaine durement réprimées par les CRS. D'autres auront gardé les images des fêtes de l'Huma, des affiches, des tracts avec  Mandela comme drapeau. En 2009, ceux qui n'ont rien fait pour la libération de Mandela et se complaisaient dans des relations complices avec le régime raciste sud-africain
célèbrent à la manière people l'anniversaire de celui qui symbolise un combat qu'ils n'ont jamais partagé. J'ai eu la chance et l'honneur de rencontrer à Paris Nelson Mandela quelques jours après sa libération. Ils ne se faisaient aucune illusion quant aux honneurs qui lui étaient accordées. Voici l'éditorial que j'ai consacré dans les colonnes de l'Humanité  à l'occasion de son élection à la présidence de la République sud-africaine. 

 

 

 

 

"Au printemps 1962, Nelson Mandela effectua, pour la première fois de sa vie, un voyage à l’étranger. Un périple au cours duquel il participa à la Conférence panafricaine. Puis il séjourna à Londres. « Cette tournée m’a laissé une très forte impression. Pour la première fois dans ma vie, j’étais un homme libre. Libre de l’oppression blanche, de l’idiotie de l’apartheid et de l’arrogance raciale, libre des coups de la police, libre de l’humiliation et de l’indignité. Partout où j’allais, j’étais traité en être humain. » Hier, peu avant midi, Nelson Mandela a été élu à l’unanimité, par la nouvelle Assemblée nationale, président de la République sud-africaine. A ce moment précis, nous avions en tête les images du plus ancien prisonnier du monde et sa libération un jour du mois de février 1990. Il n’y a aucune honte à dire que, devant notre écran de télévision, nous y sommes allés de notre larme. La lutte contre le racisme, pour la liberté et la démocratie trouvait en cet instant un accomplissement.

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Nelson Mandela est, enfin et pleinement, un homme libre. En écoutant les hymnes sud-africains, il y a fort à parier que l’ancien banni de Robben Island pensait à ses frères de combat tombés au cours de ces longues années de clandestinité et de détention, tous ceux qui ont été assassinés, torturés, emprisonnés parce qu’ils combattaient l’apartheid, ce régime raciste institutionnalisé que certains en France et ailleurs soutenaient indignement. Monsieur le Président Mandela, camarade Nelson, nous vous souhaitons une longue vie, du bonheur et de la réussite dans votre immense tâche. Votre succès, celui de l’ANC et du peuple sud-africain, Noirs, Blancs, Indiens et métis confondus, confirment que la marche du monde, malgré malheurs et douleurs, peut être aussi ponctuée de succès, de victoires, d’optimisme.

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Hier, en milieu de journée, le peuple sud-africain était en fête. Pas seulement lui. L’élection de Nelson Mandela constitue un progrès considérable dans la dure marche émancipatrice des peuples africains, un exemple significatif pour l’ensemble de ce continent : la liberté, la souveraineté et la démocratie peuvent être conquises. Mais on aurait tort de limiter cet événement historique à la seule Afrique. Le monde entier, hier, avait les yeux rivés sur Le Cap. Qu’ont ressenti les Noirs nord-américains et leurs frères latinos, sinon une immense et légitime fierté, un énorme espoir ? Qu’ont perçu tous ceux qui souffrent et se battent, sinon un encouragement à ne jamais baisser les bras, même aux pires moments, lorsque l’on croit que tout est perdu ?.

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Le nouveau président sud-africain a indiqué dans son premier discours que « tout restait à faire ». Il a invité à « l’unité dans la diversité » pour sortir une partie importante de la population du sous-développement. Nelson Mandela se veut rassembleur, homme de droit, de justice, de liberté. Dans son combat, il rencontrera des obstacles et des oppositions parfois violentes. Le soutenir, l’aider n’est pas seulement un acte de solidarité, c’est aider l’Afrique et le monde à changer."

 

 

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commentaires

P
en hommage à Nelson Mandela<br /> <br /> QU'EST-CE QU'UN BIG BANG?<br /> <br /> Cher simon,<br /> <br /> Un big bang, c'est le rêve de tout créateur, qu'il soit Dieu ou homme. Je me rappelle, sur ma route de vagabond-poète, d'avoir rencontré un jeune homme qui faisait du jogging sur place et qui<br /> rêvait d'un métier payant qui lui permettrait de faire cela à journée longue.Deux ans plus tard, je le recroisai, il était devenu éboueur:))))<br /> <br /> Je me rappelle d'en avoir rencontré un autre qui consacra 7 années à son rêve. Faire reconnaitre un bout de la forêt de la côte nord comme patrimoine universel protégé par l'unesco. Le hasard de la<br /> vie fut que je pus chanter son rêve dans un chalet de la côte nord où étaient réunis des gens de l'Unesco Paris et des membres du personnel diplomatique fédéral en présence du jeune homme<br /> admirable.<br /> <br /> Ce jeune homme admirable était devenu lui aussi éboueur universel de la beauté du monde aspiré par la danse de son big bang personnel au service de l'humanité.<br /> <br /> CE QUE JE SAIS CE SOIR<br /> <br /> je ne sais pas<br /> si la femme guerrière existe<br /> Karinne<br /> <br /> peut-être<br /> seras-tu la première?<br /> <br /> je ne sais même pas<br /> si le vagabond poète existe<br /> Karinne<br /> <br /> tellement<br /> la mort<br /> me suit<br /> derrière<br /> <br /> REFRAIN<br /> <br /> ce que je sais ce soir<br /> c’est que le rêve d’un jeune homme de 20 ans<br /> fut tellement grand fut tellement beau<br /> qu’il aspira toute la lumière de l’unesco<br /> au-dessus de la ville de Bécomeau<br /> <br /> ce que je sais ce soir<br /> c’est que le rêve d’un jeune homme de 20 ans<br /> fut tellement grand fut tellement beau<br /> qu’il aspira toute la lumière de l’unesco<br /> au-dessus de la ville de Bécomeau<br /> <br /> COUPLET 2<br /> <br /> je ne sais pas ce que t’as vécu<br /> quand tu m’as vu, seul sur la route,<br /> Karinne<br /> <br /> ton chum a mÊme fait<br /> demi-tour<br /> <br /> je ne sais mème pas<br /> si la femme guerrière si belle et si active<br /> qui brûle en toi<br /> Karinne<br /> <br /> sait à quel point elle est<br /> amour<br /> <br /> COUPLET 3<br /> <br /> Merci<br /> pour avoir vu sous l’vagabond<br /> autre chose qu’un vieux monsieur perdu<br /> Karinne<br /> <br /> t’es une vraie<br /> femme-guerrière<br /> <br /> merci<br /> pour cette table, remplie de crabes<br /> où pour vous tous j’ai humblement chante<br /> Karinne<br /> <br /> tout près<br /> du jeune homme admirable<br /> <br /> <br /> REFRAINFINAL<br /> <br /> ce que je sais ce soir<br /> c’est que le rêve d’un jeune homme de 20 ans<br /> fut tellement grand fut tellement beau<br /> qu’il aspira toute la lumière de l’unesco<br /> au-dessus de la ville de Bécomeau<br /> <br /> ce que je sais ce soir<br /> c’est que le rêve d’un jeune homme de 20 ans<br /> fut tellement grand fut tellement beau<br /> qu’il aspira toute la lumière de l’unesco<br /> au-dessus de la ville de Bécomeau<br /> <br /> Pierrot<br /> vagabond céleste<br /> www.reveursequitables.com<br /> www.enracontantpierrot.blogspot.com
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